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24/02/2010

de la crise à la solution

Côte d'ivoire

 

Le Président Gbagbo a dissous le gouvernement et la "Commission électorale indépendante",  le 12 février. Il accusait le Président de cette Commission, proche de l'opposition,  d'avoir introduit frauduleusement 429 030 noms d'électeurs fictifs

La vérité ne sera peut-être jamais connue sur les dysfonctionnements de la commission électorale.

Le Premier ministre, ancien chef rebelle, immédiatement reconduit à son poste,  souhaitait remodeler profondément son gouvernement.

 

Il en a résulté, à l'appel de l'opposition, demandant aux Ivoiriens de s'opposer "par tout moyen, à la dictature",  de violentes manifestations, dont certaines se sont terminées tragiquement, en particulier dans la région natale du chef de l'Etat, des gendarmes tirant à balles réelles sur les manifestants, faisant sept morts.

L'opposition veut saisir la Cour Pénale Internationale.

L'opposition a demandé aux Ivoiriens et à l'ONU de ne plus reconnaître Laurent Gbagbo comme Président.

 

Le "facilitateur" burkinabé a été très actif pour parvenir à un accord :

 

Concernant la "Commission électorale indépendante" : L'équilibre des forces a été reconduit, l'opposition y est toujours majoritaire, mais le Président incriminés et ses quatre vice-présidents n'ont pas été renommés.

 

La procédure de vérification de la liste électorale provisoire va pouvoir reprendre. La liste définitive des électeurs devrait être publiée en mars.

Cela devrait permettre de tenir (enfin ?) les élections présidentielles fin avril ou début mai.

 

Concernant le gouvernement : le gouvernement passe de 33 à 27 membres. La plupart des ministres nommés sont des "sortants". La part de l'opposition passe de 9 à 11.

Mais les 11 ministres appartenant à l'opposition n'ont pas encore été nommés, le Président refusant certains noms proposés. Les négociations continuent entre le Premier ministre et les partis de l'opposition.

 

L'opposition continue sa mobilisation dans la rue.

Dans le nord du pays, trois ans après la signature de l'accord qui devait réunifier le pays, coupé en deux depuis 2002,  les "commandants de zones" de la rébellion tiennent au statut-quo qui leur assure une rente importante provenant du racket organisé par de nombreux barrages et le contrôle des ressources naturelles.

Aucune des parties n'a intérêt à reprendre les affrontements armés, mais, au mépris de l'embargo international, les forces gouvernementales et rebelles se sont puissamment réarmées.

 

16:24 Publié dans Afrique de l'Ouest | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique

23/02/2010

Ne pas respecter la démocratie n'a pas porté chance au président Tandja

Niger

 

L'année dernière le Président Tandja avait dissous le Parlement,  et le Conseil constitutionnel qui voulaient l'empêcher de se maintenir au pouvoir, et changé la Constitution. Il avait ainsi perdu toute légitimité démocratique.

Depuis,  le Niger était suspendu de la CEDEAO et de l'Union Africaine.

La CEDEAO tentait de trouver une issue politique pour un retour à l'ordre constitutionnel.

 

Le mardi 16 février le Sommets des Chefs d'Etats de la CEDEAO se terminait par un constat d'échec, sur ce dossier.

48 heures plus tard trois colonels s'emparaient du pouvoir, peut-être pour ne pas être pris de vitesse par d'autres militaires ayant les mêmes intentions, le pays ayant une tradition bien établie de coups d'Etat.

Les putschistes ont pris le nom de "Conseil suprême du rétablissement de la démocratie".

 

Ces trois colonels sont : le commandant de la zone de Niamey, par ailleurs Président de la Fédération nigérienne de foot, le commandant des blindés, qui ont mené l'essentiel de l'opération, et le chef du renseignement militaire.

Une partie de la garde présidentielle, à qui il avait été annoncé une baisse des primes,  a également pris part.

Les combats auraient fait trois morts.

 

C'est le Commandant, chef d'escadron,  Salou Djibo qui assumera les fonctions de chef de l'Etat et chef du gouvernement pendant la période de transition, dont la durée n'a pas été annoncée.

 

L'Union Africaine a condamné "l'usage de la violence pour tout changement de pouvoir politique". La CEDEAO a "condamné une fois de plus tous les actes destinés à parvenir, ou à se maintenir, au pouvoir par des moyens non constitutionnels".

L'Union européenne a exprimé "sa profonde préoccupation" et appelé au "retour à l'ordre constitutionnel" par "la mise en œuvre rapide d'un processus démocratique", soutenant "la médiation de la CEDEAO et de l'Union Africaine".

Le Secrétaire général de l'ONU "désapprouve tout changement anticonstitutionnel et toute tentative pour rester au pouvoir par des voies anticonstitutionnelles".

 

Une mission de l'ONU, l'Union Africaine et de la CEDEAO s'est rendue sur place et dit avoir reçu des garanties d'un retour à un fonctionnement  constitutionnel.

Un des trois colonels a été accueilli par les chefs d'Etats réunis au Sommet de l'UEMOA (Union économique et monétaire de l'ouest africain).

 

Des manifestations favorables aux putschistes ont eu lieu, à l'appel de l'opposition à Tandja,  regroupée au sein de la "Coordination des forces démocratiques pour la république".

Aucun trouble significatif n'a été signalé.

 

Les syndicats et les défenseurs des droits de l'Homme demandent aux putschistes de tenir leurs promesses et de rétablir au plus vite la démocratie.

Le retour à la liberté d'expression serait un premier signe.

 

Un "organe" a été créé pour préparer un projet de code électoral ainsi qu'un projet de Constitution, qui devra être adopté par référendum.

 

Dans l'attente d'une légitimité démocratique retrouvée, le régime de sanctions prévu par l'Accord de Cotonou doit se poursuivre.

13:15 Publié dans Afrique de l'Ouest | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique

09/02/2010

du liquide pour l'eau

La "facilité pour l'eau" remise à flot

 

200 millions d'euros, du FED, pour la période 2009/2013 pour faciliter l'accès des populations à l'eau potable et à des installations d'assainissement de base, dans les pays ACP.

"L'initiative pour l'eau", lancée par l'Union européenne en 2002, est opérationnelle depuis juin 2005.

le G7 n'annule sa part de la dette

Haïti

 

Les ministres des finances du G7 ont décidé d'annuler la dette d'Haïti.

Le seul problème est que la dette d'Haïti envers les pays du G7 ne se monte qu'à 214 millions sur un total de 890 millions de dollars, dont 41% à l'égard de la "Banque interaméricaine de développement". Taiwan et le Venezuela sont les autres pays créditeurs.

Le FMI et la Banque Mondiale leur demande de faire un effort pour accompagner le mouvement d'annulation.

 

19:38 Publié dans Caraïbes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : haïti

piraterie et terrorisme

Somalie / Kenya

 

En raison d'un accord passé avec les Etats-Unis et l'Union Européenne, plus d'une centaine de pirates somaliens doivent être jugés au Kenya, seul pays de la région à juger les pirates, les exécutants et non les organisateurs de la piraterie.

Les frais de justice sont pris en charge par la communauté internationale.

Certains s'inquiètent des répercussions sécuritaires de ces procès.

 

 

Ethiopie

 

Le Secrétaire d'Etat à la communication a annoncé que la Loi de lutte contre le terrorisme retire aux journalistes le droit de protéger leurs sources, chaque fois qu'il est question de "terrorisme", notion parfois un peu floue.

19:37 Publié dans Afrique de l'Est | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique