Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

25/03/2010

afrique de l'ouest

Côte d'ivoire

 

Le Premier ministre, ex porte parole des rebelles,  s'y était engagé. L'avenant 4 de l'"accord de Ouagadougou" en prévoyait les modalités, et leur "bouclage" au plus tard deux mois avant l'élection présidentielle. Mais les "comzones" (commandants de zones) chefs militaires rebelles qui vivent du système de racket mis en place depuis sept ans dans le nord, sur 60% du territoire ivoirien,  ne veulent pas en entendre parler : pas de désarmement avant l'élection présidentielle.  Réponse présidentielle : pas d'élection sans désarmement des ex rebelles.  

 

 

Niger

 

La "Croix rouge" tire la sonnette d'alarme, et la junte au pouvoir a lancé un appel pressant : une aide alimentaire s'impose d'urgence, en raison de la gravité de la sécheresse.

Il n'y aura pas  de nouvelle récolte de céréales avant le mois de juin et les stocks sont déjà au plus bas.

 

 

Nigeria

 

164 personnes sont inculpées à la suite des violences meurtrières de Jos, dont 41 pour homicide et terrorisme.

Les procès des personnes arrêtées lors des massacres précédents n'ont jamais eu lieu.

 

Pour mettre fin aux affrontements, Kaddafi a proposé une partition du pays, "comme entre le Pakistan et l'Inde". Propos jugés "irresponsables" par les autorités nigérianes. Le Président du Sénat a qualifié le chef libyen de "fou".

 

Le tribunal islamique de Kaduna, dans le Nord du pays, vient d'ordonner la fermeture des débats sur l'application de la charia (en vigueur dans cet Etat depuis 1999), sur Facebook et Twitter, suite à une plainte des "Frères musulmans".

 

 

Sénégal

 

Au moment de son élection, il y a 10 ans, le Président Wade avait promis de régler "en 100 jours", le problème de la Casamance.

L'anniversaire de cette promesse vient d'être ponctué par l'arrestation de deux chefs d'un mouvement rebelle avec qui le pouvoir négociait, et qui demande "une solution politique", et par le bombardement, y compris aérien, d'une base rebelle, à une dizaine de kilomètres de Ziguinchor, principale ville de Casamance.

Le PS sénégalais, principal parti d'opposition, vient d'appeler à "de larges concertations".

 

15:10 Publié dans Afrique de l'Ouest | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique

Afrique centrale

Centrafrique

 

Sous la pression de l'Union européenne et de l'ONU, le pouvoir a accepté de reporter l'élection présidentielle, maintenant programmée pour les 11 et 14 juin.

Le recensement électoral n'est pas achevé.

Le programme de désarmement des rebelles du nord a, à peine, commencé.

Les comités locaux de la "Commission électorale", pour laquelle la "communauté internationale" demande plus de transparence,  ne sont pas encore tous installés.

 

 

Rwanda

 

La présidente des "Forces démocratiques unifiées", parti non avalisé par le pouvoir, candidate à l'élection présidentielle, prévue en août,  est interdite de sortie du territoire, accusée d'idéologie génocidaire, de "révisionnisme", de collaboration avec les Hutu réfugiés au Congo.

Elle a eu le mauvais goût de réclamer que les auteurs de massacres de Hutu soient également poursuivis en justice.

 

Un professeur de sociologie de l'université de Paris Sorbonne vient de publier un important ouvrage intitulé "Rwanda, de la guerre au génocide", et sous-titré : "les politiques criminelles au Rwanda".

Il montre que si "les extrémistes hutu, ont ordonné et organisé l'anéantissement des opposants et des "ennemis de l'intérieur, les Tutsi",  Kagamé a "pris le risque de voir se commettre des massacres de grande ampleur" et "s'est emparé du pouvoir au prix de la vie de ses compatriotes".

Les Tutsi de l'intérieur ont payé cher l'avancée des Tutsi venant d'Ouganda, mené par Kagamé.

Tout cela démontre l'échec d'une transition démocratique africaine, le multipartisme ayant exacerbé les rivalités ethniques.

 

15:09 Publié dans Afrique centrale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique

contre sanctions

Madagascar

 

Le régime de transition veut punir l'opposition des sanctions décidées par la communauté internationale : interdiction de quitter le territoire, ou d'y revenir, comptes en banques bloqués, interdiction de manifester.

Autre décision : la mise en place unilatérale d'une "Commission électorale".

 

15:08 Publié dans Océan indien | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique

24/03/2010

des élections démocratiques au Soudan ?

Soudan

 

Thabo M'Beki au Parlement européen : les élections auront lieu à la date prévue (11 avril).

 

L'ancien Président sud-africain était présent en sa qualité de président du "panel" de l'Union africaine en charge du Soudan.

 

Ce sont les premières élections libres depuis 25 ans.

Certains, au Darfour, demandent le report des élections, afin d'organiser le vote des déplacés et des réfugiés.

Mais reporter les élections reviendrait à reporter la mise en place du gouvernement démocratique qui sera chargé d'organiser  le référendum d'autodétermination du Sud, prévu pour le 9 janvier 2001. Ce qui explique pourquoi les "Sudistes" sont contre tout retard.

 

Le "panel" de l'Union africaine est chargé d'assister le gouvernement du Soudan à mettre en application aussi bien l'accord Nord/Sud de 2005 que le récent accord de Doha sur le Darfour.

La stabilité du Soudan est essentielle pour toute la région. La Ligue arabe soutient les efforts de l'Union africaine.

 

Le gouvernement et tous les partis soudanais se sont engagés sur un "code de conduite" dont l'application sera suivie par des "moniteurs" de l'Union africaine qui serviront d'intermédiaires entre le gouvernement, la Commission électorale et les partis.

Il y aura de nombreux observateurs nationaux, généralement regroupés au sein d'ONG.

Le "code de conduite" prévoit le respect des résultats.

Personne ne veut une nouvelle guerre.

 

Le gouvernement issu des élections aura à mener deux négociations essentielles :

- sur le Darfour ;

- les différentes options proposées au référendum d'autodétermination du Sud.

 

La "Cour Pénale Internationale" n'est qu'un dernier recours,  en cas de défaillance du système judiciaire national. L'important est donc d'améliorer celui-ci, afin de rétablir un climat de confiance.

 

L'aide de l'Union européenne est sollicitée :

- pour améliorer les capacités du "panel" ;

- pour contribuer à la reconstruction ;

- pour participer à la coordination de l'action internationale.

15:35 Publié dans Afrique de l'Est | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique

22/03/2010

Afrique, Caraïbes, Pacifique

Révision de l'Accord de Cotonou

 

Après 10 mois de négociations, la révision de l'Accord de Cotonou, signé en 2000 pour 20 ans, a été ratifiée, par le Commissaire Piebalgs au nom de l'Union européenne, et par le ministre gabonais de l'économie, au nom des ACP.

 

La révision insiste sur la nécessité d'améliorer l'efficacité de l'aide au développement par une meilleure coordination entre les donateurs et réaffirme le rôle des Accords de Partenariats Economiques pour aider à l'intégration des pays ACP dans l'économie mondiale.

Le texte renforce le lien entre sécurité et développement, et met l'accent sur les changements climatiques.

Concernant le retour des migrants illégaux, l'Union européenne souhaitait préciser les modalités de l'article 13, alors que les ACP préfèrent que celles-ci fassent l'objet d'accords bilatéraux.

Les ACP n'ont pas obtenu d'assurances quant aux engagements financiers,  au delà de 2013.

15:38 Publié dans économie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique