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25/03/2010

Afrique centrale

Centrafrique

 

Sous la pression de l'Union européenne et de l'ONU, le pouvoir a accepté de reporter l'élection présidentielle, maintenant programmée pour les 11 et 14 juin.

Le recensement électoral n'est pas achevé.

Le programme de désarmement des rebelles du nord a, à peine, commencé.

Les comités locaux de la "Commission électorale", pour laquelle la "communauté internationale" demande plus de transparence,  ne sont pas encore tous installés.

 

 

Rwanda

 

La présidente des "Forces démocratiques unifiées", parti non avalisé par le pouvoir, candidate à l'élection présidentielle, prévue en août,  est interdite de sortie du territoire, accusée d'idéologie génocidaire, de "révisionnisme", de collaboration avec les Hutu réfugiés au Congo.

Elle a eu le mauvais goût de réclamer que les auteurs de massacres de Hutu soient également poursuivis en justice.

 

Un professeur de sociologie de l'université de Paris Sorbonne vient de publier un important ouvrage intitulé "Rwanda, de la guerre au génocide", et sous-titré : "les politiques criminelles au Rwanda".

Il montre que si "les extrémistes hutu, ont ordonné et organisé l'anéantissement des opposants et des "ennemis de l'intérieur, les Tutsi",  Kagamé a "pris le risque de voir se commettre des massacres de grande ampleur" et "s'est emparé du pouvoir au prix de la vie de ses compatriotes".

Les Tutsi de l'intérieur ont payé cher l'avancée des Tutsi venant d'Ouganda, mené par Kagamé.

Tout cela démontre l'échec d'une transition démocratique africaine, le multipartisme ayant exacerbé les rivalités ethniques.

 

15:09 Publié dans Afrique centrale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique

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