vers un gouvernement de transition

Guinée

 

De Ouagadougou, "capitale" de la médiation, un gouvernement de transition a été annoncé : Premier ministre, Jean-Marie Doré, leader de l'"Union pour le Progrès de la Guinée (UPG) et porte parole des "Forces vives" (partis d'opposition, syndicats, "société civile") vice-premiers ministres la syndicaliste Hadja Rabiatou Serah Diallo et le général Mamadpouba Toto Camara (ministre de la sécurité et vice-président de la junte militaire).

Le général Sékouba Konaté est confirmé au poste de Président par intérim.

Ces nominations reflètent les quatre régions du pays : Soussous, Peuhls, Malinkés et "Forestiers".

Le gouvernement devrait avoir 30 membres, dont 10 de la junte militaire.

La transition vers la démocratie devrait durer six mois.

 

 

Mauritanie

 

Une trentaine d'oulémas (leaders religieux) réunis au sein du "Forum de la pensée islamique et du dialogue entre les cultures" ont décidé, à l'unanimité, de lancer une "fatwa" (décret religieux) contre la pratique de l'excision.

Ils rappellent que dans le Coran rien ne vient justifier cette pratique et que l'islam est contre tout acte ayant des répercussions négatives sur la santé. Celui-ci pouvant conduire au décès.

Les femmes qui pratiquent ces mutilations sont payées 25 euros par "opération".

 

 

Nigéria

 

Nouveaux affrontements entre chrétiens et musulmans à Jos, au nord-est d'Abuja. Ils auraient fait une trentaine de morts, quelque 300 blessés et 3.000 déplacés.

Une présence massive de policiers et militaires assure le calme.

En novembre 2008 des centaines de personnes avaient été tuées et depuis chaque communauté vit séparément.

 

 

Sénégal

 

"L'Afrique devrait offrir aux Haïtiens le choix de revenir chez eux. One ne doit pas marchander", à déclaré le Président sénégalais Wade.

La presse africaine se moque un peu : "dans quelle forêt, dans quelle savane, dans quel Sahel ou quel désert ?" "Il faut tout simplement aller aider les Haïtiens là où ils sont !".

 

aide européenne à Haïti

Haïti

 

Aux 30 millions d'euros d'aide humanitaire d'urgence de l'Union européenne,  s'ajoutent 92 millions venant des Etats membres.

Le Conseil examinera le 25 janvier la réponse à donner à  l'ONU  qui a lancé un appel de 575 millions de $.

Les autres instruments non humanitaires de l'Union européenne doivent apporter une aide de 100 millions d'euros aux autorités haïtiennes.

L'Union européenne propose également l'envoi d'experts et l'organisation d'une Conférence internationale avec l'ONU et la Banque Mondiale.

Pour l'aide à la reconstruction, l'aide provenant des divers instruments de l'Union européenne devrait se monter à 200 millions d'euros.

 

 

En réponse à une demande de l'ONU, l'Union européenne envisage d'envoyer 150 gendarmes pour aider au maintien de l'ordre. Cinq pays (France, Italie, Espagne, Pays-Bas, Portugal) participent à la "Force de gendarmerie européenne".

 

arriérés

Guinée Bissau

Le gouvernement vien de rembourser une partie des arriérés de salaires aux fonctionnaires (estimés à 25 millions d'euros), en particulier dans l'enseignement et la santé, grâce à une aide de l'Union européenne.

aide de l'Union européenne

Haïti

 

La Commission européenne a décidé une aide immédiate de 3 millions d'euros, le maximum pour une catastrophe de ce genre.

Une équipe d'ECHO tente de se rendre à Port-aux-Princes.

La Commission européenne a également activé le système communautaire de protection civile et de gestion de crise,  qui coordonne les offres de secours des Etats membres (eau potable, abris, aide médicale).

L'aide humanitaire de l'Union européenne à Haïti est, en moyenne, en période normale, de 28 millions d'euros par an.

 

les combats avant les discussions

Soudan

 

Le processus de paix devait reprendre la semaine prochaine au Qatar.

Probablement pour être "en position de force" à la table des négociations, les combats ont repris au Darfour, en particulier à proximité de la frontière avec le Tchad, initiés aussi bien par l'aviation gouvernementale qui a bombardé plusieurs positions rebelles que de la part de l'"Armée de Libération du Soudan" et du "Mouvement pour la Justice et l'Egalité".