01/03/2010
afrique : économie
Economie
Dans un mois se tiendra à Singapour un Forum économique Afrique / ASEAN afin de renforcer les relations d'affaires entre partenaire africains et de l'Asie du Sud-est.
La "Cour des comptes" de l'Union européenne, considère que les efforts du Fonds Européen de Développement en faveur de l'intégration régionale n'est que partiellement efficace. La libre circulation est loin d'être une réalité.
L'Afrique de l'Ouest et de l'Est absorbent plus de la moitié des crédits alloués aux programmes régionaux du FED en faveur de l'intégration régionale.
La Banque Européenne d'Investissement vient de signer avec les organismes de financements français (AFD) et allemand (KFW) un accord pour mettre en place des procédures et des normes communes (légales, environnementales, sociales) dans leurs financements de projets dans les pays ACP.
14:03 Publié dans économie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique
25/02/2010
entre l'Union européenne et le FMI
Zimbabwe
L'Union européenne a prorogé d'un an les sanctions ciblées (gel des avoirs et refus de visas) contre le Président Mugabe et certains de ses proches (200), accusés d'activités qui "sapent sérieusement la démocratie, le respect des droits humains et l'état de droit".
Un message d'encouragement a également été lancé.
Le conseil du FMI a rendu à ce pays son droit de vote au sein de l'institution, mais avant de pouvoir demander un prêt, il lui faudra réduire les arriérés de sa dette, qui se montent à plus de 100 millions d'euros.
11:43 Publié dans Afrique australe | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique
Afrique centrale
Congo (Kinshasa)
Alors que les élections présidentielles et législatives sont prévues en 2011, les élections locales, prévues depuis des années, n'ont toujours pas été organisées.
Une mission de l'ONU vient d'exprimer son scepticisme sur la capacité du gouvernement congolais à organiser des élections sans une assistance internationale "conséquente".
L'Assemblée provinciale de Lubumbashi est fermée depuis un mois, après le "passage à tabac" de députés contestataires, sur fond d'antagonisme entre Katangais du nord et du sud.
La Constitution prévoit la séparation du Katanga en quatre provinces. L'échéance est fixée au mois de mai.
Gabon
Trois partis d'opposition, issus du parti présidentiel, se sont regroupés au sein de l'"Union nationale" afin de concourir ensemble aux législatives partielles prévues ce semestre.
Rwanda
Human Rights Watch dénonce les menaces et le harcèlement dont sont victimes des membres des partis de l'opposition à l'approche de l'élection présidentielle.
11:42 Publié dans Afrique centrale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique
Afrique de l'Ouest
Union Economique et Monétaire de l'Ouest Africain
Le taux de croissance de l'UMEOA a été de 3% en 2009, un peu en recul sur les 3,8% de 2008, mais largement au dessus du petit 1% de croissance de moyenne pour l'ensemble de l'Afrique subsaharienne.
Malgré une récolte vivrière exceptionnelle dans certains pays, des difficultés persistent dans certaines filières agricoles, comme le coton.
Le niveau d'investissements dans les infrastructures a été maintenu.
Guinée
La "commission électorale nationale indépendante" propose que l'élection présidentielle se tienne les 27 juin (premier tour) et 18 juillet (second tour).
La liste des électeurs devrait être prête pour la mi-mars.
Les leaders de la CEDEAO demandent aux responsables de la transition de ne pas se présenter à la future élection présidentielle.
La procureure adjointe de la Cour pénale internationale, après une mission de trois jours, pense qu'il y a bien eu des "crimes contre l'humanité", commis par l'armée.
Mali
Le travailleur humanitaire français retenu en otage par "al-Quaida au Maghreb" a été libéré.
Simultanément, le gouvernement malien a relâché quatre islamistes emprisonnés.
Selon certaines sources les otages espagnols pourraient également être libérés. 5 millions de $ auraient été remis par le biais d'un chef touareg.
Nigéria
Bien que cela ne soit pas conforme à la Constitution, le Président étant hospitalisé depuis trois mois en Arabie Saoudite, le Parlement a nommé le vice-président Goodluck Jonathan président par intérim.
Les membres du gouvernement étaient réticents. Ils avaient raison : le gouvernement a été remanié.
Natif de la région pétrolifère et agitée du "Delta", le Président par intérim veut réformer le secteur pétrolier et relancer le processus de pacification.
Il s'est également prononcé en faveur d'une réforme électorale pour garantir des élections libres et démocratiques en 2011.
Le président Yar'Adua, attendu par une ambulance, est rentré au pays, mais ne semble pas en mesure de reprendre, au moins pour l'instant, les rênes du pouvoir
Togo
Pour répondre aux demandes de l'opposition, l'élection présidentielle a été reportée au 4 mars.
Comme dans d'autres pays, la révision des listes électorales est au centre de la polémique. Dénonçant des anomalies, trois candidats de l'opposition, dont le plus important, ont "suspendu" leur participation au processus électoral.
11:40 Publié dans Afrique de l'Ouest | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique
24/02/2010
de la crise à la solution
Côte d'ivoire
Le Président Gbagbo a dissous le gouvernement et la "Commission électorale indépendante", le 12 février. Il accusait le Président de cette Commission, proche de l'opposition, d'avoir introduit frauduleusement 429 030 noms d'électeurs fictifs
La vérité ne sera peut-être jamais connue sur les dysfonctionnements de la commission électorale.
Le Premier ministre, ancien chef rebelle, immédiatement reconduit à son poste, souhaitait remodeler profondément son gouvernement.
Il en a résulté, à l'appel de l'opposition, demandant aux Ivoiriens de s'opposer "par tout moyen, à la dictature", de violentes manifestations, dont certaines se sont terminées tragiquement, en particulier dans la région natale du chef de l'Etat, des gendarmes tirant à balles réelles sur les manifestants, faisant sept morts.
L'opposition veut saisir la Cour Pénale Internationale.
L'opposition a demandé aux Ivoiriens et à l'ONU de ne plus reconnaître Laurent Gbagbo comme Président.
Le "facilitateur" burkinabé a été très actif pour parvenir à un accord :
Concernant la "Commission électorale indépendante" : L'équilibre des forces a été reconduit, l'opposition y est toujours majoritaire, mais le Président incriminés et ses quatre vice-présidents n'ont pas été renommés.
La procédure de vérification de la liste électorale provisoire va pouvoir reprendre. La liste définitive des électeurs devrait être publiée en mars.
Cela devrait permettre de tenir (enfin ?) les élections présidentielles fin avril ou début mai.
Concernant le gouvernement : le gouvernement passe de 33 à 27 membres. La plupart des ministres nommés sont des "sortants". La part de l'opposition passe de 9 à 11.
Mais les 11 ministres appartenant à l'opposition n'ont pas encore été nommés, le Président refusant certains noms proposés. Les négociations continuent entre le Premier ministre et les partis de l'opposition.
L'opposition continue sa mobilisation dans la rue.
Dans le nord du pays, trois ans après la signature de l'accord qui devait réunifier le pays, coupé en deux depuis 2002, les "commandants de zones" de la rébellion tiennent au statut-quo qui leur assure une rente importante provenant du racket organisé par de nombreux barrages et le contrôle des ressources naturelles.
Aucune des parties n'a intérêt à reprendre les affrontements armés, mais, au mépris de l'embargo international, les forces gouvernementales et rebelles se sont puissamment réarmées.
16:24 Publié dans Afrique de l'Ouest | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique