le prince héritier japonais découvre l'Afrique

Le Japon et l'Afrique

 

Premier voyage en Afrique subsaharienne du prince héritier Naruhito.

Les investissements en Afrique ne représentent que 1% des investissements extérieurs japonais.

Les entrepreneurs japonais associent l'Afrique à l'instabilité politique, à l'insuffisance des infrastructures et au manque de main d'œuvre qualifiée.

Le secteur privé japonais est essentiellement présent en Afrique à travers les industries d'extraction et de construction d'infrastructures pour les énergies.

 

coopération bancaire

 

Financement conjoint

 

Accord entre la "Banque Européenne d'Investissements" et la "Banque de développement de l'Afrique australe" pour cofinancer un programme d'infrastructures en Afrique australe : 6 millions d'euros (3 chacune).

 

protection des espèces menacées

Ivoire

 

"Nous sommes  assis sur un trésor, et on ne nous autorise pas à l'utiliser" a plaidé la Tanzanie qui espérait tirer 15 millions d'euros de son stock, provenant d'animaux morts.

23 autres pays africains, emmenés par le Kenya, soutenus par les USA et l'Union européenne, ont bloqué la levée de l'interdiction du commerce de l'ivoire, en vigueur depuis 1989.

 

une raison du sous-développement

Fuite des capitaux

 

Selon une étude très sérieuse, la fuite illégale des capitaux, depuis 1970, est estimée à 1.800 milliards de $, soit une moyenne de 50 milliards par an, sept fois le montant de la dette extérieure du continent, deux années du Produit Intérieur Brut africain !

Cette estimation n'inclut pas la contrebande ni le trafic de drogue.

Le Nigéria arrive en tête avec 241 milliards.

 

Conclusion de l'auteur de l'étude : "Tant que l'Afrique continuera à perdre un volume aussi massif de capitaux, le développement économique et la prospérité resteront des chimères".

 

 

quelles dates pour les élections ?

Centrafrique

 

Le "collectif des forces du changement" boycottera les élections,  si la date du 16 mai est maintenue, en raison de l'insécurité qui règne encore dans le Nord, fief de l'opposition.

 

Le général Bozizé, Président en exercice, refuse de reporter les élections au delà du 11 juin, date de la fin de son mandat.

 

La "communauté internationale" s'interroge : faut-il débourser les 13,7 millions d'euros prévus pour des élections à ce point contestées par avance ?