Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

25/02/2010

entre l'Union européenne et le FMI

Zimbabwe

 

L'Union européenne a prorogé d'un an les sanctions ciblées (gel des avoirs et refus de visas) contre le Président Mugabe et certains de ses proches (200), accusés d'activités qui "sapent sérieusement la démocratie, le respect des droits humains et l'état de droit".

Un message d'encouragement a également été lancé.

 

Le conseil du FMI a rendu à ce pays son droit de vote au sein de l'institution, mais avant de pouvoir demander un prêt, il lui faudra réduire les arriérés de sa dette, qui se montent à plus de 100 millions d'euros.

 

 

11:43 Publié dans Afrique australe | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique

Afrique centrale

Congo (Kinshasa)

 

Alors que les élections présidentielles et législatives sont prévues en 2011, les élections locales, prévues depuis des années, n'ont toujours pas été organisées.

Une mission de l'ONU vient d'exprimer son scepticisme sur la capacité du gouvernement congolais à organiser des élections sans une assistance internationale "conséquente".

 

L'Assemblée provinciale de Lubumbashi est fermée depuis un mois, après le "passage à tabac" de députés contestataires, sur fond d'antagonisme entre Katangais du nord et du sud.

La Constitution prévoit la séparation du Katanga en quatre provinces. L'échéance est fixée au mois de mai.

 

 

Gabon

 

Trois partis d'opposition, issus du parti présidentiel, se sont regroupés au sein de l'"Union nationale" afin de concourir ensemble aux législatives partielles prévues ce semestre.

 

 

Rwanda

 

Human Rights Watch dénonce les menaces et le harcèlement dont sont victimes des membres des partis de l'opposition à l'approche de l'élection présidentielle.

 

11:42 Publié dans Afrique centrale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique

Afrique de l'Ouest

Union Economique et Monétaire de l'Ouest Africain

 

Le taux de croissance de l'UMEOA a été de 3% en 2009, un peu en recul sur les 3,8% de 2008, mais largement au dessus du petit 1% de croissance de moyenne pour l'ensemble de l'Afrique subsaharienne.

Malgré une récolte vivrière exceptionnelle dans certains pays, des difficultés persistent dans certaines filières agricoles, comme le coton.

Le niveau d'investissements dans les infrastructures a été maintenu.

 

 

Guinée

 

La "commission électorale nationale indépendante" propose que l'élection présidentielle se tienne les 27 juin (premier tour) et 18 juillet (second tour).

La liste des électeurs devrait être prête pour la mi-mars.

Les leaders de la CEDEAO demandent aux responsables de la transition de ne pas se présenter à la future élection présidentielle.

 

La procureure adjointe de la Cour pénale internationale, après une mission de trois jours, pense qu'il y a bien eu des "crimes contre l'humanité", commis par l'armée.

 

 

Mali

 

Le travailleur humanitaire français retenu en otage par "al-Quaida au Maghreb" a été libéré.

Simultanément, le gouvernement malien a relâché quatre islamistes emprisonnés.

Selon certaines sources les otages espagnols pourraient également être libérés. 5 millions de $ auraient été remis par le biais d'un chef touareg.

 

 

Nigéria

 

Bien que cela ne soit pas conforme à la Constitution, le Président étant hospitalisé depuis trois mois en Arabie Saoudite,  le Parlement a nommé le vice-président Goodluck Jonathan président par intérim.

Les membres du gouvernement étaient réticents. Ils avaient raison : le gouvernement a été remanié.

Natif de la région pétrolifère et agitée du "Delta", le Président par intérim veut réformer le secteur pétrolier et relancer le processus de pacification.

Il s'est également prononcé en faveur d'une réforme électorale pour garantir des élections libres et démocratiques en 2011.

Le président Yar'Adua, attendu par une ambulance,  est rentré au pays, mais ne semble pas en mesure de reprendre, au moins pour l'instant,  les rênes du pouvoir

 

 

Togo

 

Pour répondre aux demandes de l'opposition, l'élection présidentielle a été reportée au 4 mars.

Comme dans d'autres pays, la révision des listes électorales est au centre de la polémique. Dénonçant des anomalies, trois candidats  de l'opposition, dont le plus important,  ont "suspendu" leur participation au processus électoral.

11:40 Publié dans Afrique de l'Ouest | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique

24/02/2010

de la crise à la solution

Côte d'ivoire

 

Le Président Gbagbo a dissous le gouvernement et la "Commission électorale indépendante",  le 12 février. Il accusait le Président de cette Commission, proche de l'opposition,  d'avoir introduit frauduleusement 429 030 noms d'électeurs fictifs

La vérité ne sera peut-être jamais connue sur les dysfonctionnements de la commission électorale.

Le Premier ministre, ancien chef rebelle, immédiatement reconduit à son poste,  souhaitait remodeler profondément son gouvernement.

 

Il en a résulté, à l'appel de l'opposition, demandant aux Ivoiriens de s'opposer "par tout moyen, à la dictature",  de violentes manifestations, dont certaines se sont terminées tragiquement, en particulier dans la région natale du chef de l'Etat, des gendarmes tirant à balles réelles sur les manifestants, faisant sept morts.

L'opposition veut saisir la Cour Pénale Internationale.

L'opposition a demandé aux Ivoiriens et à l'ONU de ne plus reconnaître Laurent Gbagbo comme Président.

 

Le "facilitateur" burkinabé a été très actif pour parvenir à un accord :

 

Concernant la "Commission électorale indépendante" : L'équilibre des forces a été reconduit, l'opposition y est toujours majoritaire, mais le Président incriminés et ses quatre vice-présidents n'ont pas été renommés.

 

La procédure de vérification de la liste électorale provisoire va pouvoir reprendre. La liste définitive des électeurs devrait être publiée en mars.

Cela devrait permettre de tenir (enfin ?) les élections présidentielles fin avril ou début mai.

 

Concernant le gouvernement : le gouvernement passe de 33 à 27 membres. La plupart des ministres nommés sont des "sortants". La part de l'opposition passe de 9 à 11.

Mais les 11 ministres appartenant à l'opposition n'ont pas encore été nommés, le Président refusant certains noms proposés. Les négociations continuent entre le Premier ministre et les partis de l'opposition.

 

L'opposition continue sa mobilisation dans la rue.

Dans le nord du pays, trois ans après la signature de l'accord qui devait réunifier le pays, coupé en deux depuis 2002,  les "commandants de zones" de la rébellion tiennent au statut-quo qui leur assure une rente importante provenant du racket organisé par de nombreux barrages et le contrôle des ressources naturelles.

Aucune des parties n'a intérêt à reprendre les affrontements armés, mais, au mépris de l'embargo international, les forces gouvernementales et rebelles se sont puissamment réarmées.

 

16:24 Publié dans Afrique de l'Ouest | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique

23/02/2010

Ne pas respecter la démocratie n'a pas porté chance au président Tandja

Niger

 

L'année dernière le Président Tandja avait dissous le Parlement,  et le Conseil constitutionnel qui voulaient l'empêcher de se maintenir au pouvoir, et changé la Constitution. Il avait ainsi perdu toute légitimité démocratique.

Depuis,  le Niger était suspendu de la CEDEAO et de l'Union Africaine.

La CEDEAO tentait de trouver une issue politique pour un retour à l'ordre constitutionnel.

 

Le mardi 16 février le Sommets des Chefs d'Etats de la CEDEAO se terminait par un constat d'échec, sur ce dossier.

48 heures plus tard trois colonels s'emparaient du pouvoir, peut-être pour ne pas être pris de vitesse par d'autres militaires ayant les mêmes intentions, le pays ayant une tradition bien établie de coups d'Etat.

Les putschistes ont pris le nom de "Conseil suprême du rétablissement de la démocratie".

 

Ces trois colonels sont : le commandant de la zone de Niamey, par ailleurs Président de la Fédération nigérienne de foot, le commandant des blindés, qui ont mené l'essentiel de l'opération, et le chef du renseignement militaire.

Une partie de la garde présidentielle, à qui il avait été annoncé une baisse des primes,  a également pris part.

Les combats auraient fait trois morts.

 

C'est le Commandant, chef d'escadron,  Salou Djibo qui assumera les fonctions de chef de l'Etat et chef du gouvernement pendant la période de transition, dont la durée n'a pas été annoncée.

 

L'Union Africaine a condamné "l'usage de la violence pour tout changement de pouvoir politique". La CEDEAO a "condamné une fois de plus tous les actes destinés à parvenir, ou à se maintenir, au pouvoir par des moyens non constitutionnels".

L'Union européenne a exprimé "sa profonde préoccupation" et appelé au "retour à l'ordre constitutionnel" par "la mise en œuvre rapide d'un processus démocratique", soutenant "la médiation de la CEDEAO et de l'Union Africaine".

Le Secrétaire général de l'ONU "désapprouve tout changement anticonstitutionnel et toute tentative pour rester au pouvoir par des voies anticonstitutionnelles".

 

Une mission de l'ONU, l'Union Africaine et de la CEDEAO s'est rendue sur place et dit avoir reçu des garanties d'un retour à un fonctionnement  constitutionnel.

Un des trois colonels a été accueilli par les chefs d'Etats réunis au Sommet de l'UEMOA (Union économique et monétaire de l'ouest africain).

 

Des manifestations favorables aux putschistes ont eu lieu, à l'appel de l'opposition à Tandja,  regroupée au sein de la "Coordination des forces démocratiques pour la république".

Aucun trouble significatif n'a été signalé.

 

Les syndicats et les défenseurs des droits de l'Homme demandent aux putschistes de tenir leurs promesses et de rétablir au plus vite la démocratie.

Le retour à la liberté d'expression serait un premier signe.

 

Un "organe" a été créé pour préparer un projet de code électoral ainsi qu'un projet de Constitution, qui devra être adopté par référendum.

 

Dans l'attente d'une légitimité démocratique retrouvée, le régime de sanctions prévu par l'Accord de Cotonou doit se poursuivre.

13:15 Publié dans Afrique de l'Ouest | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique