03/02/2010
L'Union africaine, l'ONU, la Somalie et le Soudan
Somalie
Jean Ping, Président de la Commission de l'Union africaine a demandé une plus grande solidarité et une véritable mobilisation face à "cet espace de non droit générateur d'instabilité : "c'est dans ce pays sans Etat que se joue le devoir d'assistance et le panafricanisme".
Djibouti a annoncé l'envoi de 450 militaires.
Le commandant de l'opération NAVFOR / Atalanta a fait le bilan de l'opération : aucun des navires du Programme Alimentaire Mondial à destination de la Somalie n'a plus été attaqué, ce qui était sa mission première.
Il souhaite un renforcement de la coordination avec l'OTAN et avec la Chine, car les moyens sont limités, par rapport à la zone à couvrir : sept navires + trois avions de patrouille.
Les risques d'attaques sont "minimalisés" sans être éradiquées. "Le problème ne sera résolu que par l'engagement politique à terre avec le gouvernement et les institutions somaliennes".
Les "Shebabs" ont lancé une offensive contre les forces de paix de l'Union Africaine (AMISOM). Comme toujours les civils ont été les premières victimes (collatérales) : une dizaine de tués, plusieurs dizaines de blessés.
Soudan
L'Union africaine regrette que le Conseil de sécurité de l'ONU n'ait pas demandé l'application de l'article 16 qui permet de suspendre la procédure lancée par la Cour Pénale Internationale à l'encontre du Président Béchir.
L'ONU soutient les efforts pour "rendre attrayante l'unité" du Soudan, mais soutient également le droit de la population à l'autodétermination...et s'efforcera "d'éviter d'éventuelles conséquences négatives à la suite du référendum".
Le Président al-Béchir a affirmé que Khartoum serait le premier à reconnaître l'indépendance du Sud-Soudan.
Reste à délimiter le tracé de la frontière, dans une zone pétrolifère, et donc décider du partage des richesses.
15:50 Publié dans Afrique de l'Est | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique