24/01/2011
élections contestées
République centrafricaine
Elections présidentielle et législative, deux fois reportées.
Pour la présidentielle : le président sortant, le général François Bozizé, arrivé au pouvoir par un coup d'Etat militaire, en 2003, son prédécesseur, qu'il a renversé, Ange-Félix Patassé, Martin Zinguélé, ancien Premier ministre de Patassé, Jean-Jacques Demafouth, ancien ministre de la défense, chef d'une des principales rébellions.
Pour les législatives : 105 sièges à pourvoir.
Les élections se sont déroulées sans incidents graves, mais parfois avec retard, dans des conditions parfois difficile dans un pays grand comme la France + la Belgique, où certains rebelles restent actifs et où l'acheminement du matériel électoral par des pistes improbables était difficile. De plus le nombre de "déplacés internes", en raison des troubles, se monte à 190 000 personnes.
La "communauté internationale" a financé le processus électoral. D'abord évalué à 14 millions d'euros, son coût devrait se monter à 23 millions d'euros.
L'opposition dénonce des irrégularités, en particulier dans les listes électorales.
Le président sortant balaye les critiques.
Des dysfonctionnements ont été confirmés par des observateurs indépendants de la "Communauté Economique des Etats d'Afrique Centrale (CEEAC)" et de l'Organisation Internationale de la Francophonie. L'Union européenne n'a pas prévu l'envoi d'observateurs.
Les résultats provisoires devraient être connus d'ici une semaine.
16:54 Publié dans Afrique centrale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique
tentative d'asphyxie financière
Côte d'ivoire
Guerre financière et stratégie d'asphyxie financière :
Le gouverneur de la Banque Centrale des Etats de l'Ouest Africains, proche de l'ancien président Gbagbo, a été poussé à la démission. Il aurait décaissé entre 100 et 150 millions d'euros en faveur du gouvernement illégitime.
50% des avoirs extérieurs de la Côte d'ivoire seraient sous séquestre au Trésor public français.
Le paiement des salaires des fonctionnaires et autres agents de l'Etat (militaires) est un enjeu essentiel.
Le Président Alassane Ouattara a ordonné l'arrêt des exportations du café et du cacao ivoiriens, qui représentent 40% des recettes d'exportations du pays.
Le problème est que la production et l'exportation, par les ports d'Abidjan et de San José, de ces deux ressources, mobilisatrices des ressources financières ivoiriennes, restent contrôlées par les fidèles de Gbagbo, ainsi que les régies financières de l'Etat (douanes, impôts et Trésor public) et le gouvernement de Guillaume Soro a peu de moyens pour rendre effective la décision du Président élu. Les entreprises internationales vont-elles cesser d'acheter du cacao et du café ivoiriens ?
Reste, pour Gbagbo, le problème de la monnaie s'il ne peut plus utiliser le Franc CFA de la BCEAO.
16:53 Publié dans Afrique de l'Ouest | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique
19/01/2011
après le référendum, au nord du Soudan
Soudan
Le dirigeant islamiste du "Parti du Congrès populaire", Hassan al-Tourabi a été arrêté pour avoir déclaré qu'"un soulèvement populaire" comme celui qui vient de se produire en Tunisie "était probable au Soudan".
"Le terrain est prêt pour un soulèvement populaire" a déclaré un des dirigeants du parti Oumma.
"La crise actuelle peut seulement finir par la fin du régime totalitaire et la fin du parti unique" a déclaré le porte-parole de la coalition des partis d'opposition.
14:14 Publié dans Afrique de l'Est | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique
+ de casques bleus
Côte d'ivoire
Pour la seconde fois, la Russie a retardé le vote de la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU décidant de l'envoi de 2 000 casques bleus supplémentaires, portant le contingent onusien à 10 650 et trois hélicoptères armés.
14:11 Publié dans Afrique de l'Ouest | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique
Puntland
Somalie
La région largement autonome du Puntland a officiellement rompu tout lien avec le gouvernement provisoire de transition de Somalie.
Le Puntland s'estime mal représenté dans ce gouvernement depuis que le Premier ministre issu de cette région a quitté le pouvoir, il y a quatre mois, en raison de son désaccord permanent avec le Président.
Le Puntland reproche également au gouvernement somalien de ne pas lui faire profiter des ressources et aides internationales qu'il reçoit.
Le mandat du gouvernement somalien de transition s'achève en août.
14:10 Publié dans Afrique de l'Est | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique