loin du consensus...

Madagascar

 

Le Sommet de Genève entre les différentes mouvances politiques a été annulé.

Le président évincé en mars, Marc Ravalomana a demandé que cette réunion se tienne en Afrique. Et il continue à refuser que son "tombeur" dirige la transition. Aucune date n'a été fixée pour tenter de trouver le consensus promis dans l'accord de Maputo,  au mois d'août.

 

bientôt des élections aux Comores

Comores

 

Les élections législatives sont annoncées pour le 29 novembre (premier tour) et 13 décembre (2ème tour), pour élire les députés de l'Union, et les conseillers des trois îles.

Inconvénient : le gouvernement se déclare dans l'impossibilité de payer plus de 10% des frais électoraux...

consensus ?

Madagascar

 

Après bien des tergiversations, et surtout des pressions,  le Premier ministre en place depuis neuf mois, a accepté de laisser la place au Premier ministre de consensus dont la lourde tâche va d'abord consister à former un gouvernement, la distribution des portefeuilles devant se faire par consensus.

Le Premier ministre sortant a fait deux annonces :

1- tant qu'il n'y a pas de consensus, il n'y a pas de nouveau gouvernement ;

2- il sera candidat à la prochaine élection présidentielle.

L'ancien Président Ravalomanana n'accepte pas le consensus, car il n'admet pas que son "tombeur" préside la transition ("S'il veut être chef d'Etat, il n'a qu'à se présenter aux élections")

 

un premier pasvers un accord

Madagascar

 

Un accord pourrait être trouvé, sous les auspices du "groupe international de contact".

Un premier pas a été accompli avec l'accord concernant la répartition des trois postes principaux de la transition :

Président : Andry Rajoelina, Président non élu, mais de fait ;

Vice-président : un membre de la mouvance de l'ancien président Zafy ;

Premier ministre : un membre de la mouvance de l'ancien président Ratsiraka, professeur de philosophie, ancien recteur de l'université de Toamasina, sur la côte est, fief de Ratsiraka.

Le Président déchu Ravalomanana pose le problème de l'inéligibilité des membres de l'exécutif, et donc du putschiste qui l'a chassé.

L'accord de gouvernement (programme + composition) n'a pas été formalisé.

Il reste également à distribuer les sièges au "Congrès de transition" (Parlement)...et à organiser de nouvelles élections.

Les menaces de sanctions internationales ne sont pas levées.

 

Pas de tribune pour Rajoelina

Sous la pression de la SADC, la communauté d'Afrique australe, le Président de l'Assemblée générale de l'ONU a renoncé à donner la parole à l'"homme fort" de Madagascar.

Plusieurs pays ont menacé de quitter l'Assemblée générale si la parole était donné au "Président de transition" auto proclamé (avec l'aide de l'armée).

"L'ONU ne peut pas cautionner les changements anti-constitutionnels" a expliqué un diplomate.