les risques économiques de la crise politique

Madagascar

Les organismes de l'ONU présents à Madagascar estiment à 228.000 le nombre d'emplois perdus depuis le début de la crise politique, au début de l'année.

Alors que la croissance a été de 7% l'année dernière, elle sera négative cette année. Le secteur tertiaire, en particulier le tourisme,  est le plus affecté (78,5% des pertes d'emplois). Seule l'exploitation minière semble avoir échappé à la crise. Selon les secteurs, la production industrielle a diminué de 25 à 80%.

Madagascar risque de perdre son éligibilité à l'AGOA et sa production textile serait alors taxée à l'importation aux USA entre 10 et 35% au lieu de 0% aujourd'hui. Cela représente 20.000 emplois directs, et des milliers d'emplois indirects.

les dangers du communautarisme

Maurice

 

Le "Comité des droits humains" de l'ONU a jugé recevable la plainte du mouvement de gauche "Résistance et Alternative" qui oblige tous les candidats aux élections à déclarer à quelle communauté ils appartiennent (hindoue, musulmane, chinoise, "population générale").

Ce système, mis en place pour assurer la représentation de toutes les communautés, favorise le sectarisme.

 

toujours pas de gouvernent d'union nationale

 

Madagascar

 

Deux semaines après l'accord d'Addis-Abeba, les négociations pour former le gouvernement d'"unité nationale" chargé de préparer le retour à l'ordre constitutionnel en organisant des élections, sont toujours bloquées.

Les portefeuilles les plus disputés sont les ministères de l'intérieur, de la communication, des finances, des mines, de la justice.

 

investissement chinois

Maurice

 

Un fonds créé par le gouvernement chinois pour financer des zones franches va investir un milliard de $ pour faire de l'île Maurice une "plate-forme d'affaires entre la Chine et l'Afrique" : textile, informatique, produits pharmaceutiques, services...

Il s'agit de l'investissement direct le plus important réalisé à Maurice, dont les autorités espèrent la création de 30 à 40.000 emplois et 200 millions de $ de recettes d'exportation.

Les critères des Chinois ont été : la stabilité politique, les infrastructures et le régime fiscal. La Zambie, le Nigéria et l'Ethiopie ont également présenté leurs candidatures pour accueillir un tel investissement de création d'une zone franche.

 

 

toujours en tête de classement

Maurice

 

Deuxième place mondiale, derrière l'Iran, pour le trafic d'opiacés, selon l'"Office des Nations-Unies sur la drogue".