carte d'identité pour les réfugiés

RDC

 

La RDC a décidé d'accorder gratuitement une "carte d'identité", valant carte de séjour, aux 150 000 réfugiés, venant de treize pays d'Afrique, tout en engageant le processus de leur rapatriement dans leur pays d'origine.

 

financer le procès d'Habré

Sénégal / Tchad

 

Les bailleurs internationaux doivent se rencontrer à Dakar pour fixer ensemble les modalités de financement du procès de l'ex dictateur tchadien Hissène Habré, exilé au Sénégal depuis son renversement par l'actuel Président tchadien.

Habré, qui a dirigé le Tchad de 1982 à 1990,  est accusé d'avoir commis des milliers d'assassinats politiques et de tortures systématiques.

L'Union africaine a toujours exigé que le procès soit financé par la communauté internationale.

Le Sénégal estimait le coût du procès à 27 millions d'euros.

Le budget prévisionnel actuel se chiffre à 8,5 millions d'euros, montant des promesses de dons attendues

état d'urgence

Guinée

 

Le président de la transition, le général Konaté a décrété l'état d'urgence jusqu'à la proclamation définitive des résultats par la Cour suprême.

Les affrontements entre les partisans du candidat battu et les forces de l'ordre ont fait au moins dix morts.

 

premier président démocratiquement élu

Guinée

 

Alpha Condé : 52,52% des suffrages au deuxième tour.

Il y a dix ans, le groupe socialiste le faisait venir notre camarade au Parlement européen, à sa sortie de prison, pour laquelle nous nous étions mobilisés.

La "commission électorale" vient de proclamer vainqueur des premières élections démocratiques depuis l'indépendance,  l'éternel opposant à toutes les dictatures.

Il est en tête dans trois des quatre régions du pays, et quatre des cinq communes qui composent la capitale Conakry.

Son concurrent, l'ancien premier ministre Cellou Dalein Diallo, n'a pas encore reconnu sa défaite, dénonce fraudes et irrégularités et a fait appel à la Cour suprême.

La communauté internationale a salué la qualité du scrutin.

 

retards provoqués

RDC

 

Tous les vols internationaux décollent de Kinshasa avec un retard, provoqué par les autorités aéroportuaires, de quarante minutes à une heure.

Il s'agit d'une mesure de rétorsion contre les compagnies aériennes pour les contraindre à intégrer dans le prix des billets, une taxe de 50$ au profit de l'amélioration de l'aéroport.

Les compagnies répondent qu'une taxe de 30$, provisoire depuis 27 ans, a déjà été intégrée dans le prix des billets.