congo (kinshasa)

RDC

 

Pour la première fois, le Premier ministre est obligé de venir s'expliquer devant le Parlement, à la demande de 126 députés, dont ceux du courant "rénovateur" du parti présidentiel.

Une motion de censure a été déposée.

Entre autres, il est reproché au gouvernement de ne pas avoir respecté la date du 14 mai, fixée par la Constitution, pour créer 15 provinces, en plus des 11 existantes.

 

reprise des combats

Tchad

 

Après plusieurs mois d'accalmie, des combats meurtriers ont opposé l'armée et des rebelles implantés dans l'Est du pays, où ils posaient des mines anti-personnel.

Bilan (selon le gouvernement) : plus de 100 morts et 62 prisonniers.

 

quelles dates pour les élections ?

Centrafrique

 

Le "collectif des forces du changement" boycottera les élections,  si la date du 16 mai est maintenue, en raison de l'insécurité qui règne encore dans le Nord, fief de l'opposition.

 

Le général Bozizé, Président en exercice, refuse de reporter les élections au delà du 11 juin, date de la fin de son mandat.

 

La "communauté internationale" s'interroge : faut-il débourser les 13,7 millions d'euros prévus pour des élections à ce point contestées par avance ?

 

la MONUC en cause

RDC

 

Alors que le retrait de la MONUC doit commencer, un ministre congolais accuse la MONUC de "non assistance à personne en danger", lors de l'attaque surprise contre Mbandaka.

La MONUC préfère ne pas polémiquer mais, officieusement, fait remarquer que la ville serait probablement tombée entre les mains des insurgés si la MONUC n'avait pas été présente, et que c'est probablement pour cette raison qu'elle a été la première visée.

Une délégation du Conseil de sécurité de l'ONU est attendue cette semaine à Kinshasa, pour examiner avec le gouvernement le "phasing-out" de la mission.

 

 

Afrique centrale

Centrafrique

 

Sous la pression de l'Union européenne et de l'ONU, le pouvoir a accepté de reporter l'élection présidentielle, maintenant programmée pour les 11 et 14 juin.

Le recensement électoral n'est pas achevé.

Le programme de désarmement des rebelles du nord a, à peine, commencé.

Les comités locaux de la "Commission électorale", pour laquelle la "communauté internationale" demande plus de transparence,  ne sont pas encore tous installés.

 

 

Rwanda

 

La présidente des "Forces démocratiques unifiées", parti non avalisé par le pouvoir, candidate à l'élection présidentielle, prévue en août,  est interdite de sortie du territoire, accusée d'idéologie génocidaire, de "révisionnisme", de collaboration avec les Hutu réfugiés au Congo.

Elle a eu le mauvais goût de réclamer que les auteurs de massacres de Hutu soient également poursuivis en justice.

 

Un professeur de sociologie de l'université de Paris Sorbonne vient de publier un important ouvrage intitulé "Rwanda, de la guerre au génocide", et sous-titré : "les politiques criminelles au Rwanda".

Il montre que si "les extrémistes hutu, ont ordonné et organisé l'anéantissement des opposants et des "ennemis de l'intérieur, les Tutsi",  Kagamé a "pris le risque de voir se commettre des massacres de grande ampleur" et "s'est emparé du pouvoir au prix de la vie de ses compatriotes".

Les Tutsi de l'intérieur ont payé cher l'avancée des Tutsi venant d'Ouganda, mené par Kagamé.

Tout cela démontre l'échec d'une transition démocratique africaine, le multipartisme ayant exacerbé les rivalités ethniques.