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01/03/2010

Afrique australe

Afrique du Sud

 

Le Produit Intérieur Brut du pays s'est contracté de 1,8% en 2009. Le gouvernement a décidé de réduire de 4,1% le budget de la défense et de faire 1,5 milliard d'euros d'économies sur les trois prochaines années. La commande de huit A400M (avion militaire de transport d'Airbus) a été annulée. Le bataillon déployé au Burundi va être rapatrié.

 

L'Afrique du Sud a informé le Conseil de sécurité de l'ONU qu'elle a intercepté, en novembre, une cargaison de pièces détachées de chars en provenance de Corée du Nord et à destination de Brazzaville, en violation de la résolution 1874 de juin 2009 qui interdit à la Corée du Nord d'exporter des armes.

 

 

Mozambique

 

Le groupe brésilien Vale, deuxième groupe minier mondial, va débloquer un milliard d'euros pour l'exploitation de l'un des plus vastes gisements de charbon du monde. Pour acheminer le charbon vers les marchés d'exportation, en particulier les hauts fourneaux brésiliens, une ligne de chemin de fer de 500kms et un port seront construits. Le Brésil importe la totalité de son charbon à coke. Plusieurs millions vont être investis sur place pour la production d'acier. Une centrale thermique sera construite.

Les entreprises brésiliennes bénéficient du soutien du président Lula qui s'est rendu à huit reprises en Afrique, en particulier dans les pays lusophones.

 

 

14:04 Publié dans Afrique australe | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique

25/02/2010

entre l'Union européenne et le FMI

Zimbabwe

 

L'Union européenne a prorogé d'un an les sanctions ciblées (gel des avoirs et refus de visas) contre le Président Mugabe et certains de ses proches (200), accusés d'activités qui "sapent sérieusement la démocratie, le respect des droits humains et l'état de droit".

Un message d'encouragement a également été lancé.

 

Le conseil du FMI a rendu à ce pays son droit de vote au sein de l'institution, mais avant de pouvoir demander un prêt, il lui faudra réduire les arriérés de sa dette, qui se montent à plus de 100 millions d'euros.

 

 

11:43 Publié dans Afrique australe | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique

11/01/2010

Cabinda : un peu d'Histoire

Cabinda

 

La tragique agression contre le car de l'équipe nationale togolaise de foot ("les éperviers") vient de remettre en lumière la revendication indépendantiste de ce territoire.

Pourquoi Cabinda fait-il partie de l'Angola alors qu'il n'y a pas de continuité territoriale ?

Comme partout en Afrique la réponse est : héritage colonial et accord entre puissances européennes !

 

En 1884 le Portugal et la Grande-Bretagne signent un Traité reconnaissant, entre autres points, la souveraineté portugaise sur les deux rives de l'estuaire du Congo, alors considéré comme "le Danube de l'Afrique".

Motivation britannique ? Comme souvent en Afrique à cette époque : contrecarrer l'influence française, qui se développe de Pointe-Noire à Brazzaville.

C'est un des 249 traités signés par le Portugal et la Grande-Bretagne entre 1882 et 1905.

La même année 1884 se réunit la Conférence de Berlin ayant pour but essentiel la reconnaissance internationale de "l'Association Internationale du Congo", propriété du Roi des Belges, Léopold, qui obtint le soutien de Bismarck.

La Grande-Bretagne laisse tomber son appui au Portugal en échange de la promesse de la liberté commerciale sur le territoire congolais.

Léopold, qui tient à ce que "son" Congo ait un débouché maritime propose au Portugal d'échanger  l'estuaire du fleuve contre d'autres territoires...qui s'avèreront diamantifères !

Début 1885, la Conférence de Berlin s'éternisait. Les puissances en avaient assez des atermoiements du Portugal, et elles l'obligèrent à abandonner la rive droite du Congo...à l'exception de Cabinda, coupé du reste de l'Angola par l'embouchure du fleuve, sous contrôle belge.

 

Depuis 50 ans le principe absolu en Afrique a été de ne pas remettre en cause les frontières héritées de la colonisation, car cela présenterait le risque d'une explosion générale (Casamance, Katanga, Biafra,  etc.).

 

Comme l'a prouvé le règlement du contentieux entre le Nigéria et la Cameroun sur la péninsule de Bakassi, les Africains préfèrent s'en remettent à la cour internationale de justice de La Haye, et celle-ci base ses jugements sur les traités coloniaux.

 

Le "Front pour la  Libération de l'Enclave de Cabinda" (F.L.E.C.) a été très actif dans les années 90, aidé et armé, plus ou moins ouvertement, comme l'Unita de Sawimbi, contre le gouvernement "socialiste" angolais, multipliant les incursions sanglantes depuis le Zaïre, parfois enlevant des étrangers contre rançon.

Aujourd'hui la "guerre froide" est terminée. Les compagnies pétrolières, y compris américaines, souhaite la paix et la stabilité de la région. 60% du pétrole angolais sont exploiter off-shore dans les eaux territoriales angolaises, au large de Cabinda, et le FLEC semblait en sommeil.

 

L'essentiel du territoire de Cabinda est couvert par la forêt équatoriale de Mayombe.

Il est possible de comprendre que les 200.000 Cabindais puissent souhaiter être les seuls bénéficiaires de la manne pétrolière. Et tout aussi facile de comprendre que le gouvernement angolais n'est pas prêt d'y renoncer.

Depuis plusieurs années celui-ci a accordé une large autonomie aux élus de Cabinda et a fait de réels efforts d'investissements, en particulier dans les infrastructures et le secteur social.

La Coupe d'Afrique des Nations, et le stade, flambant neuf,  construit par les Chinois, sont des symboles forts, voulus par le gouvernement angolais. Il n'est pas étonnant qu'une des nombreuses branches dissidentes du FLEC s'y soit attaquée.

Comme l'a dit leur porte-parole après l'attaque meurtrière : "Nous nous battons pour la terre que Dieu nous a donnée"...

15:17 Publié dans Afrique australe | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique

11/12/2009

braconnage

 

Afrique du Sud

 

Selon le ministère de l'environnement, le braconnage continue à tuer des dizaines d'animaux sauvages, dont des espèces menacées de disparition. La moitié sont tués dans les "réserves nationales".

 

10/12/2009

Le président sortant et la SWAPO triomphent

Namibie

 

Triomphe du Président sortant Pohamba (76% des suffrages) et de la SWAPO qui garde la majorité des 2/3 au Parlement.

Huit des treize partis d'opposition accusent le pouvoir de fraude électorale, et ont entamé une action en justice.

Pour les observateurs de la SADC, ces élections étaient libres et équitables.

 

16:21 Publié dans Afrique australe | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique