après l'échec des voies pacifiques

Côte d'ivoire

 

Les "forces républicaines" d'Alassane Ouattara progressent rapidement,  en tenailles, et dans la région natale de Gbagbo,  vers Abidjan,  sans grande résistance. Les villes tombent sans combats réels.

Gbagbo appelle à un "cessez-le-feu immédiat",  à une "ouverture du dialogue" et à des négociations sous l'égide de l'Union africaine.

Il a été envisagé de revenir au partage du pouvoir décidé à Ouagadougou en 2007.

Le Président élu a répondu : "toutes les voies pacifiques pour amener Laurent Gbagbo à reconnaître sa défaite sont épuisées."

 

L'ONUCI a condamné "avec la dernière énergie", les tirs essuyés par un de ses hélicoptères lors d'un vol de reconnaissance. "Cette attaque contre des Casques bleus  constitue un crime de guerre". Selon l'ONUCI, ces tirs venaient des forces pro Ouattara.

 

Barack Obama évoque "un type, l'ancien président qui a perdu une élection",  qui "se sert de ses voyous pour essayer de se maintenir au pouvoir, intimider l'opposition et le président légitime".