100 000 réfugiés + 500 000 déplacés

Côte d'Ivoire

 

"Je comprends l'attention de la communauté internationale pour le tremblement de terre au Japon et l'intervention militaire en Libye. Mais ici, il y a un conflit qui dure, un conflit qui menace toute la région, avec des conséquences humaines vraiment dramatiques" (Antonio Guterres, Haut Commissaire des Nations-Unies pour les réfugiés, visitant les camps de réfugiés ivoiriens au Liberia, où ils sont presque 100 000.

 

Le bureau de coordination de l'ONU pour les affaires humanitaires (OCHA) et le "Programme Alimentaire Mondial" préviennent que les distributions de vivres aux réfugiés (100 000) et déplacés (500 000) sont menacées par manque de fonds : les donateurs n'ont donné que 7 millions de $ sur les 32 demandés.

 

La presse africaine fait le parallèle entre l'intervention par la force en Libye,  pour protéger les populations civiles, et l'inaction en Côte d'ivoire ("Ingérence à géométrie variable").

Le Président élu demande à l'ONUCI de "détruire l'arsenal militaire du camp Gbagbo".

L'ONUCI se dit "extrêmement préoccupée par l'utilisation croissante d'armes lourdes".

 

"La guerre civile a déjà commencé", selon "l'International Crisis Group" qui demande "la création d'une mission militaire africaine pour protéger les civils".