21/03/2011
manoeuvres politiques pendant les combats
Côte d'ivoire
A Abidjan, les combats s'étendent maintenant jusqu'au du "Plateau", le secteur du palais présidentiel.
L'Union africaine a proposé l'ouverture de négociations pour installer le président élu et constituer un gouvernement "d'union nationale", ce que les partisans de Gbagbo refusent.
L'ancien président Gbagbo propose un "dialogue" au Président Ouatttara, et demande aux partisans de celui-ci, "les rebelles", de "déposer les armes et cesser les violences".
Les anciens rebelles nordistes ont repris les armes, et les représailles des militaires pro-Gbagbo sont sanglantes.
Les "jeunes patriotes" pro-Gbagbo appelle la jeunesse à rejoindre l'armée "pour libérer le pays". Est-ce le signe que l'armée ne suffit plus pour maintenir Gbagbo au pouvoir ?
Les "Forces Nouvelles", pro-Ouattara, et le Nigeria ont démenti l'accusation d'assistance militaire lancée par Gbagbo.
La Cour de justice de la CEDEAO a donné l'ordre aux Etats membres de l'organisation de s'abstenir de l'usage de la force pour faire partir l'ancien président, en attendant son jugement définitif le 9 mai.
D'après l'ONUCI, le nombre de morts depuis le deuxième tour de l'élection présidentielle contestée se monte à 440 morts. Le ministre français des affaires étrangères, relayant la supplique du Président élu, demande à l'ONU, dont les convois sont régulièrement la cible des forces de Gbagbo, d'utiliser la force pour protéger les civils.
16:38 Publié dans Afrique de l'Ouest | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique
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