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07/03/2011

guerre "civile"

Côte d'ivoire

 

Une marche de femmes en faveur du Président Ouattara a été dispersée à balles réelles.

Selon des témoignages recueillis par les journalistes, il y aurait eu six mortes.

 

Le camp de Gbagbo crie au "complot" affirmant ouvrir une enquête car ni ses militaires ni ses policiers n'étaient présents sur les lieux.

Le Président Ouattara demande à l'ONU d'appliquer le chapitre 8 de la Chartre afin d'imposer la paix.

 

Le "panel" de l'Union Africaine, réuni en Mauritanie,  car il a renoncé à retourner à Abidjan, exige "l'arrêt immédiat des tueries, ainsi que des manifestations, marches populaires et autres activités susceptibles de dégénérer en troubles et violences". Il réclame également "la levée du blocus de l'hôtel du golf".

La Haute Représentante de l'Union européenne "condamne ces tueries dans les termes les plus fermes" et exhorte "tous ceux qui sont impliqués dans des actes de violences ou d'incitation à la haine à cesser immédiatement ces actions inacceptables". Elle condamne également "la détérioration de l'Etat de droit".

Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est déclaré "profondément préoccupé par les informations faisant état d'attaques contre des civils" et "par le nombre croissant de réfugiés et de déplacés". Il "condamne les violences commises par toutes les parties à l'encontre des civils".

Les USA accusent Gbagbo de "mépris inhumain pour la vie humaine et l'Etat de droit".

 La Procureure adjoint de la Cour Pénale Internationale se dit prête à agir vite contre les auteurs de crimes contre l'humanité : "toute attaque contre des civils est un crime relevant de la compétence de la Cour".

 

 

Ouattara, Gbagbo et le Président du Conseil constitutionnel sont invités au siège de l'Union africaine à Addis-Abeba, jeudi prochain.

Le même jour le "panel" de chefs d'Etats présentera ses propositions au "Conseil de paix et de sécurité" de l'UA.

 

Après une semaine d'interruption volontaire de protestation, les journaux pro-Ouattara et indépendants ont décidé de reparaître.

 

Les "Forces Nouvelles", ex rebelles favorables au Président Ouattara, progressent vers le sud, dans l'ouest du pays, en direction du port de San Pedro, spécialisé dans l'exportation du cacao.

Des milliers de civils continuent de fuir ces combats à l'arme lourde, vers le nord ou vers le sud, selon leur appartenance ethnique, ou vers le Liberia voisin.

En raison de ces combats le Haut commissariat aux réfugiés à suspendu certaines de ses opérations.

 

19:30 Publié dans Afrique de l'Ouest | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique

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