les femmes africaines qualifiées émigrent

Fuite des cerveaux

 

L'Afrique ne forme que 2,3% des chercheurs du monde et un chercheur subsaharien sur deux réside en Europe.

Les femmes africaines contribuent largement à cette "fuite des cerveaux". Plus de la moitié (60% en Australie et en Amérique du Nord) des femmes africaines qui émigrent aujourd'hui sont diplômées de l'enseignement supérieur, alors que la part des diplômés dans la population émigrée ne dépasse pas 20%. La part des femmes qualifiées dans la population en Afrique ne dépasse pas 2,5%.

Ces dix dernières années, le nombre de migrantes qualifiées a augmenté de 73%, une proportion supérieure à celle des hommes.

Dans certains pays le taux d'émigration des femmes qualifiées est dix fois supérieur à celui des hommes qualifiés.

Les femmes transfèrent une part plus importante de leurs revenus vers leurs pays d'origine.

"Les femmes africaines les plus éduquées constituent le groupe le plus mobile internationalement", déclare un chercheur de l'université de Louvain.