la RDC et l'ONU

RD Congo

 

Attaque, non revendiquée,  contre un camp de la MONUC, devenue MONUSCO,  au Nord Kivu : trois casques bleus tués,  et sept blessés, tous à coups de machette et tous de nationalité indienne.

18.000 casques bleus sont toujours présents en RDC.

 

"Le Congo est la capitale mondiale du viol" avait déclaré Margot Wallstrom, représentante de l'ONU pour la violence sexuelle dans les conflits.

La situation perdure. En moyenne, 14 femmes seraient violées chaque jour dans ce pays, en majorité par des groupes armés.

 

Fuites dans la presse d'un rapport du Haut Commissariat aux droits de l'Homme de l'ONU sur le bilan des tueries des années 1993/2003. Rapport bloqué depuis des mois par les autorités rwandaises qui menacent de retirer leurs 3.300 casques bleus, au Darfour.

Ce rapport démontre ce que tous ceux qui voulaient savoir savaient : après la victoire de Kagamé à Kigali ses troupes ont poursuivi les réfugiés hutus à travers tout le territoire congolais, pendant des mois, bloquant l'aide humanitaire qui leur était destinée. Il est indéniable que des génocidaires se cachaient parmi les réfugiés, mais la majorité de ce million de fuyards était composée de femmes, d'enfants, de personnes âgées, et les massacres ont été "systématiques, méthodiques et prémédités".

Des dizaines de milliers d'Hutus ont ainsi été massacrés,  pour expier le génocide des Tutsis.

Des observateurs de l'ONU ont également été assassinés par le "Front Patriotique Rwandais" de Kagamé,  vainqueur de la guerre civile.

L'actuel chef d'état major de l'armée de terre congolaise est également directement mis en cause.