élections contestées (bis)

Burundi

 

Opposition et observateurs sont en désaccord sur la régularité des élections locales.

Ces élections locales ont vu un raz-de-marée en faveur du parti au pouvoir : 70% des suffrages, avec une participation de 92%.

Les huit partis d'opposition, dont 7 en dessous de la barre des 10%,  ont dénoncé des fraudes massives. Des scènes d'émeutes ont éclaté.

La "Coalition de la société civile pour le monitoring des élections" (COSOME-5.000 observateurs) estime que le scrutin a été régulier, et qu'aucune fraude importante n'a été constatée.

L'Eglise catholique considère que le vote s'est bien passé et que les irrégularités ont été isolées.

La mission d'observation de l'UE, largement soutenue par les représentants de la communauté internationale,  a donné une appréciation globalement positive.

La "Commission électorale" s'est félicitée d'un scrutin calme et exemplaire.

L'opposition menace de boycotter l'élection présidentielle du 28 juin.

 

La représentante, américaine, d'Human Rights Watch, a été expulsée. Depuis trois ans, elle dénonçait les violations des droits de l'Homme, et l'impunité du parti au pouvoir : exécutions sommaires, assassinats, tortures, arrestations et détentions arbitraires et illégales.