pré enquête de la CPI

Côte d'Ivoire

 

Une mission de la Cour Pénale Internationale doit séjourner une semaine dans le pays,  afin de faire rapport au procureur.

Ce rapport permettra, éventuellement, de demander à la "chambre préliminaire" de la Cour l'autorisation d'ouvrir une enquête pour "crimes de guerre" et "crimes contre l'humanité".

 

Leçon

Hillary Clinton au siège de l'Union Africaine

 

"Ce que nous voyons éclore dans les pays arabes a déjà pris racine dans de nombreux pays africains. "Il est temps pour les chefs de rendre des comptes, de traiter leurs peuples avec dignité, de respecter leurs droits et d'obtenir des résultats économiques. Pour ces chefs qui s'accrochent au pouvoir à tout prix, qui suppriment les voix discordantes, qui s'enrichissent, eux et leurs partisans, au détriment de leurs peuples, le "printemps arabe" a une signification toute particulière.

 

 

climat politique tendu

Sénégal

 

A huit mois de l'élection présidentielle, le climat politique se tend.

D'importantes manifestations de rue, accompagnées de violences, ont amené le gouvernement a retiré son projet de Loi visant à permettre l'élection du président dès le premier tour, et en même temps d'un vice-président.

Tout le monde soupçonnait Wade de vouloir mettre ainsi en place son fils.

 

contre l'impunité

RDC

 

Quatre officiers de police, dont certains de rang élevé, ont été condamnés à mort pour l'assassinat du militant des droits de l'Homme Floribert Chebeya. Un cinquième a été condamné à la prison à perpétuité. La peine de mort n'est pas appliquée en RDC.

Toutes les parties au procès font appel.

 

OCHA, le bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU et "Médecins du Monde" affirment que des éléments de l'armée se sont livrés à de nouvelles violences, accompagnées de viols et de pillages,  dans l'est du pays.

 

 

 

interdiction de l'excision

Guinée-Bissau

 

La Guinée-Bissau devient le 19e pays d'Afrique à interdire l'excision.

Décision d'autant plus importante que de nombreuses petites filles étaient envoyées du Sénégal depuis la condamnation de cette pratique dans ce pays, depuis 1999.

Selon les ONG,  64% des fillettes de Guinée-Bissau sont encore victimes de l'excision, sans anesthésie et avec du matériel non stérilisé.

Les exciseuses, qui risquent dorénavant cinq ans de prison, protestent sur le thème "Nos mères et nos grands-mères ont été excisées. Nous n'écouterons pas les mensonges qui dénigrent nos coutumes".