Historique

 

Guinée

 Première élection présidentielle libre depuis l'indépendance en 1958. Aucun incident sérieux n'a été signalé. Le taux de participation a été exceptionnel : "libre", "apaisé", "transparent", "crédible", "véritablement démocratique", sont les adjectifs utilisés par la presse africaine.  Les premiers résultats sont attendus mercredi, entre les 24 candidats, dont trois anciens premiers ministres et notre camarade Alpha Condé, pour la libération de qui nous nous sommes battus il y a quelques années.

 

Somaliland

 

Somalie

 Elections dans le calme au Somaliland, partie de la Somalie qui était sous domination coloniale britannique.

Son indépendance, autoproclamée en 2002,  n'a été reconnue par aucun pays.

Stable et relativement prospère, épargné par les guerres claniques qui ensanglantent les autres parties de la Somalie.

La participation a été importante, probablement pour se démarquer du chaos somalien, malgré les menaces de représailles des islamistes dont le chef a déclaré : "soit vous suivez le chemin tracé par Allah, soit vous choisissez ce système démocratique soutenu par l'Occident infidèle".

 

Merveilleux Ghana

Ghana

 

"Merveilleux Ghana", "plein de talent et d'énergie", "fierté africaine", "portant la responsabilité de représenter tout un continent", "le Ghana porte très haut le drapeau africain" : tels sont quelques titres de la presse africaine après le succès contre les USA.

A Accra,  la fête a duré toute la nuit et même dimanche, jour où les églises se sont remplies d'actions de grâce...

La suite vendredi, en quart de finale, contre l'Uruguay.

 

l'honneur du continent

Ghana

 

"L'honneur d'un continent" ; "Le Ghana, modèle de démocratie mais aussi de technique et de jeu chatoyant et combattif" : la presse africaine salue, comme il se doit, la qualification des "Black Stars", "étincelants",  qui rencontreront les Etats-Unis au prochain tour.

 

triste bilan

 

RDC

 

A l'occasion de son départ, après trois ans dans le pays,  l'ambassadrice des Pays-Bas s'est "lâchée", en expliquant pourquoi la RDC se classe au 182e rang sur 183 dans le classement "Doing Business" de la Banque Mondiale : incertitude juridique, corruption massive, double vente, non respect des contrats, extorsions de fonds...

Elle stigmatise également les "fuites massives des recettes fiscales et douanières".

Moins de 100 entreprises européennes sont présentes dans le pays, contre plus de 6.000 au moment de l'indépendance.