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05/04/2011

cauchemar

Côte d'ivoire

 

Les forces armées de Laurent Gbagbo demandent une nouvelle fois un cessez-le-feu.

 

Depuis hier soir, l'ONUCI et l'armée française utilisent des missiles tirés depuis des hélicoptères,  affirmant agir pour "neutraliser les armes lourdes utilisées contre les populations civiles", "conformément à la résolution 1975 du Conseil de sécurité.

L'Afrique du Sud, membre non permanent du Conseil de sécurité contredit cette interprétation de la résolution.

Le paragraphe qui évoque "tous les moyens nécessaires pour s'acquitter de la tâche qui lui (l'ONUCI) incombe de protéger les civils menacés d'actes de violence physique imminente" ne mentionne par la force française "Licorne".

Selon la porte-parole de l'armée française, c'est le Secrétaire général de l'ONU qui a demandé, de façon urgente,  à la France de prêter main forte à l'ONUCI.

Dimanche, l'armée française avait pris le contrôle de l'aéroport d'Abidjan, qui était sous le contrôle de l'ONUCI depuis jeudi.

 

Ce matin le président de l'Union européenne, Herman Van Rompuy, a déclaré que "Laurent Gbagbo doit partir pour que la paix s'impose".

 

Hier, la Commissaire européenne à l'aide humanitaire, Kristalina Georgieva,  a lancé un appel aux protagonistes "à protéger les civils".

 

Ce week-end a été marqué par la découverte, par la Croix-Rouge, de centaines de cadavres, pour les 2/3 de l'ethnie guérée, favorable à Laurent Gbagbo,   dans la ville de Duékoué, dans l'ouest du pays. Un peu plus de 300 morts, selon l'ONU qui s'est rendue sur place,  et qui impute la majorité de la tuerie aux forces du Président Ouattara.

Les dénégations ont varié au fil des heures : ce n'est pas nous ; ce n'était pas des civils mais des miliciens ; il n'y a aucune preuve...

Le Secrétaire général de l'ONU a lancé un appel au Président Ouattara à faire cesser les massacres.

"Médecins sans frontières" s'alarment du nombre de nouveaux blessés qui continuent à affluer dans l'ouest, prouvant que "les violences continuent".

 

Vendredi la CEDEAO avait lancé un appel à Gbagbo à céder le pouvoir "pour mettre un terme aux souffrances de son pays", et l'Union Africaine lui avait demandé de "céder immédiatement le pouvoir au Président Ouattara".

 

15:31 Publié dans Afrique de l'Ouest | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique

élections reportées

Nigeria

 

Manque de personnel et de matériel électoral : les élections ont été repoussées.

Les législatives sont maintenant annoncées pour le 9 avril, la présidentielle le 16 avril et l'élection des gouverneurs le 26 avril.

L'ancien Président du Botswana, Festus Mogae, chef  des observateurs du Commonwealth, a jugé le report "regrettable, ne donnant pas une image positive de l'état de préparation de la commission électorale".

 

15:29 Publié dans Afrique de l'Ouest | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique

grève xénophobe

Gabon

 

Grève xénophobe dans le secteur pétrolier : à la fois contre les cadres expatriés et contre les travailleurs immigrés peu qualifiés.

La production pétrolière a été stoppée.

 

15:28 Publié dans Afrique centrale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique

atterissage meurtrier

RDC

 

Un avion de la MONUSCO s'est écrasé à l'atterrissage,  à l'aéroport de Kinshasa.

Il y aurait une trentaine de victimes.

 

 

15:27 Publié dans Afrique centrale | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique

31/03/2011

la situation évolue vite

Côte d'Ivoire

 

Les forces du Président élu Alassane Ouattara contrôlent plus des ¾ du pays, dont la capitale politique Yamoussoukro, la ville natale de Gbagbo, Gagnoa, et le port de San Pedro par où s'exportent le café et le cacao.

 

Les exactions, représailles et règlements de compte se multiplient et laissent craindre le pire pour les semaines à venir, surtout si aucune solution politique n'est trouvée.

 

Le Conseil de sécurité de l'ONU a décidé, à l'unanimité,  de renforcer ses sanctions ciblées : interdictions de voyager et saisie des avoirs à l'étranger, du Président, de son épouse et de trois hauts responsables de son parti, accusés d'"obstruction au processus de paix et aux activités de l'ONUCI, et qui commettent de graves violations des droits de l'Homme et du droit international humanitaire".

Des sanctions sont envisagées contre ceux qui "dans les médias avivent les tensions politiques et incitent à la violence".

La résolution exige "qu'il soit immédiatement mis fin à la violence à l'encontre des civils, dont les femmes, les enfants, et les déplacés".

Elle exige également "de toutes les parties qu'elles s'acquittent scrupuleusement de leur obligation de respecter la sécurité de l'ONUCI".

L'ONUCI est chargée "d'empêcher l'utilisation d'armes lourdes menaçant des civils". Mais les hélicoptères qui pourraient se charger de cette mission sont stationnés à Bouaké, au nord.

Les pays d'Asie du Sud, principaux contributeurs de troupes de l'ONUCI, se sont plaints de ne pas avoir été consultés sur le mandat et le rôle des casques bleus.

L'ONU avait déjà décidé, le 25 mars, de former une commission d'enquête internationale sur les violations des droits de l'Homme commises par les forces en présence.

 

Malgré l'embargo en vigueur, les deux camps continuent à s'approvisionner en armes.

 

14:30 Publié dans Afrique de l'Ouest | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique