Sommet Amérique du Sud/ Afrique

ASA

 

Amérique du Sud / Afrique

Après Abuja en 2006, le deuxième Sommet se tenait sur une île vénézuélienne.

 

66 pays représentés, dont trente chefs d'Etats (dont Afrique du Sud, Zimbabwe, RDC...).

 

Chavez veut se faire une place alors que le Président brésilien Lula, initiateur du rapprochement de l'Amérique latine avec l'Afrique,  est passé de la théorie à la pratique (les échanges entre le Brésil et l'Afrique ont triplé en cinq ans). Lula a reçu le "prix Houphouët-Boigny pour la paix" en juillet dernier.

 

Au menu : une "révolution verte" (et la demande d'ouverture des marchés agricoles européens), la coopération énergétique (8 accords énergétiques, dont un réseau de raffineries), les infrastructures, la lutte contre la pauvreté, la lutte contre le trafic de drogue,  une "Banque du Sud" pour "contrer" le FMI et la Banque Mondiale, avec la perspective d'une monnaie unique, une "Alliance atlantique du sud", pour s'opposer à l'OTAN...

 

Décision concrète : création d'un secrétariat (à la charge du Venezuela)

 

 

Le prochain Sommet est prévu en 2011 en Lybie.

 

 

"La crédibilité de la coopération Sud/Sud est en jeu" (Jean Ping, Président de la Commission de l'Union africaine)

 

"En Amérique latine, il existe une brèche scandaleuse entre les nantis et les plus pauvres. La situation est la même en Afrique". (Fernando Lugo, Président du Paraguay)

 

"30% des votes de l'ONU sont représentés ici : nous pouvons former un bloc influent pour changer l'ordre mondial terriblement injuste" (Rafael Correa, Président de l'Equateur).

 

en marge de l'assemblée générale de l'ONU

Le Président Obama a reçu à déjeuner 25 chefs d'Etats du sud du Sahara

 

Au menu : la mise en place d'un partenariat entre les USA et l'Afrique, les créations d'emplois (surtout pour les jeunes), les investissements (à condition de lutter contre la corruption), le renforcement du secteur agricole.

Etaient également présent(e)s : Hillary Clinton et Jean Ping, Président de la Commission de l'Union Africaine.

 

 

 

La justice donne raison à notre camarade Issoufou

Niger

 

Le Tribunal de grande instance de Niamey a ordonné la levée de l'interdiction de voyager,  et la restitution du passeport,  de notre camarade Mahamadou Issoufou, leader de l'opposition, et a condamné l'Etat aux dépens.

La décision devrait faire jurisprudence pour l'ensemble des parlementaires qui subissait la même interdiction de quitter le pays.

 

a ton service Oussama

Somalie

 

"A  ton service, Oussama. Nous attendons que tu nous guides sur la voie du Jihad, au moment où le combat contre l'occupant rejoint la lutte pour établir un Etat islamique en Somalie", déclare dans une vidéo diffusée sur Internet, "l'émir" cheikh Mukhtar Abu Zubaïr, au nom des "shebabs" somaliens.

Cette déclaration semble avoir pour but de donner à cette "cause" une exposition médiatique plus grande. Jusqu'à ce jour il n'y a pas eu d'arrivée massive de combattants islamistes étrangers en Somalie, contrairement à l'Irak, l'Afghanistan, ou, il y a quelques années, la Tchétchénie et même la Bosnie.

 

Détournements de fonds confirmés

Banque des Etats d'Afrique Centrale (BEAC)

 

Le gouverneur de la banque a confirmé que d'importants détournements de fonds (plus de 20 millions d'euros) avaient eu lieu au bureau parisien de la BEAC. Les principaux mis en cause sont en fuite.