Un rapport de la Banque mondiale

L'impact de la crise financière et de la récession mondiale dans les pays en développement

Cri d'alarme de la Banque Mondiale : en 2010, en Afrique, 60 millions de personnes vont perdre leur emploi, et 90 millions supplémentaires vont basculer dans l'extrême pauvreté. Autre conséquence : la mort de 30 à 50.000 nourrissons de plus en Afrique subsaharienne

Coopération triangulaire

UE / Brésil...et Afrique

 

L'UE et le Brésil s'engagent en faveur de projets "de coopération triangulaire" avec les pays africains lusophones, le Timor oriental et Haïti, en particulier dans le domaine des bioénergies

Indice de développement

Indice de développement humain du PNUD

Le Programme des Nations Unies pour le Développement vient de publier son classement des 182 pays de l'organisation, suivant l'Indice de développement humain qui tient compte du niveau de vie, de l'espérance de vie à la naissance, du taux d'alphabétisation.
L'Afrique est très mal classée avec 22 pays figurant en bas du tableau.
9 des 10 dernières places sont pour des pays africains, en compagnie de l'Afghanistan.
Le Niger, malgré ses mines d'uranium, termine bon dernier.

l'aide remise en cause

L'aide fatale

 

Dambisa Moyo, brillante économiste zambienne, diplômée, grâce à des bourses, de Harvard et d'Oxford, spécialiste de l'économie mondiale chez Goldman Sachs, publie, en France chez Lattès, un réquisitoire accablant contre soixante ans de programmes occidentaux d'aide au développement.

Elle constate que non seulement l'aide ne fonctionne pas, qu'elle ne fait pas partie de la solution mais du problème : elle évince les investissements privés, encourage la corruption, sape l'Etat de Droit, alimente les conflits.

Elle propose donc de faire appel aux marchés obligataires internationaux pour obliger les gouvernements à faire preuve de sagesse dans les dépenses et à mettre en place des conditions favorables aux investissements.

 

rapport sévère sur la corruption

Corruption en Afrique

 

Le rapport 2009 de "Transparancy International" n'est pas tendre. 40% des chefs d'entreprises travaillant en Afrique disent avoir été "sollicités" dans le cadre de négociations avec les "services" publics. D'après l'ONG, qui dénonce "une culture d'impunité", ce sont les partis politiques qui se taillent la part du lion, suivis des fonctionnaires de la justice, puis des autres administrations.