piraterie et terrorisme

Somalie / Kenya

 

En raison d'un accord passé avec les Etats-Unis et l'Union Européenne, plus d'une centaine de pirates somaliens doivent être jugés au Kenya, seul pays de la région à juger les pirates, les exécutants et non les organisateurs de la piraterie.

Les frais de justice sont pris en charge par la communauté internationale.

Certains s'inquiètent des répercussions sécuritaires de ces procès.

 

 

Ethiopie

 

Le Secrétaire d'Etat à la communication a annoncé que la Loi de lutte contre le terrorisme retire aux journalistes le droit de protéger leurs sources, chaque fois qu'il est question de "terrorisme", notion parfois un peu floue.

s'assurer contre la sécheresse

Kenya

 

A titre expérimental, les éleveurs d'une région du nord du Kenya peuvent s'assurer, moyennant  cotisation, contre les effets des sécheresses (quatre ces dix dernières années).

L'Union africaine, l'ONU, la Somalie et le Soudan

Somalie

 

Jean Ping, Président de la Commission de l'Union africaine a demandé une plus grande solidarité et une véritable mobilisation face à "cet espace de non droit générateur d'instabilité : "c'est dans ce pays sans Etat que se joue le devoir d'assistance et le panafricanisme".

 

Djibouti a annoncé l'envoi de 450 militaires.

 

Le commandant de l'opération NAVFOR / Atalanta a fait le bilan de l'opération : aucun des navires du Programme Alimentaire Mondial à destination de la Somalie n'a plus été attaqué, ce qui était sa mission première.

Il souhaite un renforcement de la coordination avec l'OTAN et avec la Chine, car les moyens sont limités, par rapport à la zone à couvrir : sept navires + trois avions de patrouille.

Les risques d'attaques sont "minimalisés" sans être éradiquées. "Le problème ne sera résolu que par l'engagement politique à terre avec le gouvernement et les institutions somaliennes".

 

Les "Shebabs" ont lancé une offensive contre les forces de paix de l'Union Africaine (AMISOM). Comme toujours les civils ont été les premières victimes (collatérales) : une dizaine de tués, plusieurs dizaines de blessés.

 

 

Soudan

 

L'Union africaine regrette que le Conseil de sécurité de l'ONU n'ait pas demandé l'application de l'article 16 qui permet de suspendre la procédure lancée par la Cour Pénale Internationale à l'encontre du Président Béchir.

 

L'ONU soutient les efforts pour "rendre attrayante l'unité" du Soudan, mais soutient également le droit de la population à l'autodétermination...et s'efforcera "d'éviter d'éventuelles conséquences négatives à la suite du référendum".

 

Le Président al-Béchir a affirmé que Khartoum  serait le premier à reconnaître l'indépendance du Sud-Soudan.

 

Reste à délimiter le tracé de la frontière, dans une zone pétrolifère, et donc décider du partage des richesses.

 

EUTRA

Somalie

 

Décision des ministres de l'Union européenne : la mission EUTRA aura pour but de former 2.000 officiers et sous-officiers des forces de sécurité du gouvernement de transition, en deux stages de six mois.

Les candidats seront sélectionnés par l'armée ougandaise qui assure la formation des militaires du rang.

Une formation sera également dispensée dans le domaine des droits de l'Homme et du droit international humanitaire.

La mission européenne sera composée d'une centaine de militaires. Une dizaine de pays de l'UE participeront, dont la France. La Nation "cadre" est l'Espagne.

L'Etat-major sera en Ouganda, avec un bureau de liaison à Bruxelles, et un autre à Nairobi,  pour assurer la coordination avec l'ONU et l'Union Africaine.

 

les combats avant les discussions

Soudan

 

Le processus de paix devait reprendre la semaine prochaine au Qatar.

Probablement pour être "en position de force" à la table des négociations, les combats ont repris au Darfour, en particulier à proximité de la frontière avec le Tchad, initiés aussi bien par l'aviation gouvernementale qui a bombardé plusieurs positions rebelles que de la part de l'"Armée de Libération du Soudan" et du "Mouvement pour la Justice et l'Egalité".