armée congolaise ou Monusco ?

RDC

 

L'"International Crisis Group" recommande d'arrêter les opérations militaires menées par l'armée nationale congolaise, qui aggravent la situation humanitaire et les souffrances des civils, et demande un renforcement de la MONUSCO, priée de déployer plus de moyens aériens. Malheureusement, les moyens en hélicoptères de la MONUSCO, sont prévus à la baisse, passant de 24 à 10.

 

après la dette multilatérale, les dettes bilatérales

RDC

 

Les 19 pays du "Club de Paris" + le Brésil ont annulé l'essentiel de la dette bilatérale du pays, soit 7,35 milliards de dollars, dans le cadre de "l'initiative en faveur des pays pauvres très endettés".

Cette décision fait suite à la décision du FMI, en juillet, d'annuler 12,3 milliards de dollars de dette multilatérale.

La RDC doit encore 6 milliards à la Chine, gagé sur ses ressources minières.

Les créanciers du "Club de Paris" demandent à la RDC de consacrer les sommes ainsi "libérées" à la lutte contre la pauvreté, d'améliorer la gouvernance, la primauté du droit et la lutte contre la corruption.

Bemba devant la CPI

République centrafricaine

 

Début du procès de Jean-Pierre Bemba, principal opposant du président congolais Kabila, devant la Cour Pénale Internationale, pour "crimes de guerre et crimes contre l'humanité",  entre octobre 2002 et mars 2003.

Bemba avait envoyé entre 1 000 et 1 500 soldats de son "Mouvement pour la Libération du Congo" pour soutenir le Président centrafricain Patassé menacé par le général Bozizé qui a pris le pouvoir, par les armes, en mars 2003.

La défense de Bemba fait remarquer que celui-ci était bien loin du théâtre des opérations au moment des faits, et que ses troupes impliquées dans ces opérations étaient sous l'autorité politique du président centrafricain d'alors,  qui n'est pas inquiété.

 

carte d'identité pour les réfugiés

RDC

 

La RDC a décidé d'accorder gratuitement une "carte d'identité", valant carte de séjour, aux 150 000 réfugiés, venant de treize pays d'Afrique, tout en engageant le processus de leur rapatriement dans leur pays d'origine.

 

retards provoqués

RDC

 

Tous les vols internationaux décollent de Kinshasa avec un retard, provoqué par les autorités aéroportuaires, de quarante minutes à une heure.

Il s'agit d'une mesure de rétorsion contre les compagnies aériennes pour les contraindre à intégrer dans le prix des billets, une taxe de 50$ au profit de l'amélioration de l'aéroport.

Les compagnies répondent qu'une taxe de 30$, provisoire depuis 27 ans, a déjà été intégrée dans le prix des billets.